Après  recherches et repérages dans la ville d’Ostrava, c’est en observant le quartier  de Stodolni, coté gare, que j'ai choisi d'intervenir. 
Les bars, les hommes, les femmes, les bruits, les odeurs, les affiches, les  panneaux, les bouteilles et puis la pente. 
La pente, la rampe inclinée qui mène au tunnel, elle en sort aussi,  
comme cet homme que je suis du regard, longtemps, il rampe sur la rampe en inox  pour sortir du trou.  
Une légère inclinaison du plan et le corps bascule.  
Changement de l’état du déplacement en fonction du contrôle de la masse ; plus  athlétique, plus léger, plus vif, plus agité, plus pressé, plus essoufflé, plus  fatigué, plus poussif, plus pesant, plus instable, plus lourd, plus vieux…   
La  femme, elle, sur l’affiche, elle a pris la verticale, elle est accrochée à une  autre rampe en inox, accroupie, les jambes écartées, elle est en bas, mais sa  ligne argentée lui donne de l’élan, de la hauteur. 
 
Mon plan est d’expérimenter ici ma masse corporelle sur différents plans en m’appropriant  différents angles de vue : géométrique, mécanique, physique, artistique, sociétal…  
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